Description
Ce qui caractérise l’Homo sapiens, c’est le pouvoir de motiver ses actions en leur donnant une finalité. Il extrapole ce besoin de motivation à l’univers et à la vie, en se demandant quel en est le sens. De là sont nées les religions qui répondent à cette interrogation en sécrétant ce qu’il faut de mythes explicatifs, de légendes salutaires, de croyances consolantes pour permettre à ces improbables réussites que sont les sociétés humaines de survivre et d’arriver à des émergences successives.
Toutefois, le besoin de croire se heurte à la soif de connaître. Tôt ou tard, la science et la religion entrent en conflit. En Occident, le siècle des Lumières proclame que l’humanité, affranchie de la tutelle des dieux, ne relève plus que de son propre conseil. Elle assume son propre destin.
Au bel optimisme du XVIIIème siècle a succédé l’inquiétude actuelle du monde. Aux religions se sont substituées des utopies qui en sont les succédanés et dont le marxisme est le plus caractéristique exemple. L’utopiste au pouvoir impute les faits qui lui résistent à la malignité des individus et, recourant à la contrainte, au lieu de les désaliéner de l’exploitation et de la misère, il aboutit au Goulag et aux hôpitaux psychiatriques.
L’auteur étudie les raisons du malaise actuel du monde qui aboutit chez les uns au culte de l’absurde, chez les autres au retour à la foi, chez les scientifiques à la confiance qu’avait le XVIIIème siècle dans le pouvoir d’améliorer sans cesse la condition humaine par la maîtrise des phénomènes due à la connaissance de leurs lois. Ils font leur la formule incitatrice de l’époque des Lumières: Aude Sapere.
285 p.







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